Assurance

Comment choisir la meilleure mutuelle santé quand on est retraité ?

À l’âge de la retraite, la nature des risques de santé et la périodicité des besoins de consulter changent. Pour faire face aux dépenses engagées, dont certaines sont peu ou mal prises en charge par l’Assurance maladie, disposer d’une bonne mutuelle est une priorité. Voici les pistes pour souscrire un contrat couvrant et financièrement viable.

Lister ses besoins de soins et identifier leur statut de remboursement

Chaque retraité a un profil santé qui lui est propre et doit adapter, en conséquence, la mutuelle qu’il souscrit. Identifier, ainsi, ses besoins personnels en matière de soins constitue la première étape pour choisir la complémentaire. Certains prioriseront, dans la liste, des problèmes dentaires, d’audition ou de vue, très fréquents à leur âge. D’autres se sentent plus vulnérables par rapport aux pathologies des articulations. De nombreux seniors sont suivis, depuis leur période active, pour différentes maladies chroniques. Il arrive également que les retraités souhaitent plus prioriser les médecines alternatives dans la prise en charge de leur santé. Les remboursements prévus par l’Assurance maladie, s’ils existent, varient d’un poste à un autre. L’idée est de repérer le contrat de mutuelle, le plus performant dans la prise en charge des soins les plus récurrents, les plus chers ou qui ne font l’objet d’aucune prise en charge de base.

Utiliser un comparateur de mutuelles santé senior

L’utilisation d’un comparateur de mutuelle santé constitue un moyen rapide et efficace pour sélectionner la meilleure mutuelle pour les retraités. Très facile d’utilisation, cet outil recueille les informations pertinentes concernant le profil santé du retraité. L’algorithme du système traite ces données en les confrontant avec toutes les options des contrats disponibles dans sa base. Une sélection des mutuelles présentant les plus hauts degrés d’affinité avec les besoins du consultant est automatiquement générée. Il ne reste plus qu’à passer au crible les garanties et les options, et les tarifs de ces contrats pour décider de la complémentaire à retenir. Parmi les options les plus intéressantes à souscrire figurent l’assistance en cas de maladie grave, les thérapies alternatives et la chirurgie oculaire réfractive. Les retraités voyageant beaucoup ont également intérêt à souscrire les garanties prévues au titre des vaccins non remboursés par l’Assurance maladie.

Choisir un contrat avec une excellente prise en charge de l’hospitalisation

L’hospitalisation occasionne des frais particulièrement pesants sur le budget santé d’un retraité, bien que l’Assurance maladie les couvre jusqu’à 80 %. Au moment de choisir la complémentaire, il faut se diriger vers un contrat particulièrement efficace dans la prise en charge de ce poste. Au-delà du prix, on considérera les prestations effectivement couvertes, et la modalité de prise en charge. Pour ce qui est du forfait journalier, la mutuelle peut prévoir un remboursement précisément chiffré, illimité, à 100 %, ou encore à hauteur des frais réels. Certaines complémentaires seniors couvrent, en plus, les dépassements d’honoraires liés aux hospitalisations en cliniques privées, le coût d’un lit pour l’accompagnant ou la garde d’animaux.

Choisir une modalité de souscription flexible

La souscription d’une mutuelle santé senior, ainsi que l’activation de certaines garanties, font l’objet de conditions spécifiques chez certains assureurs. Il arrive que le prestataire exige au retraité de remplir un questionnaire médical. Certaines des réponses fournies pourraient constituer, au regard de l’assureur, des motifs de majoration tarifaire. Pour contourner ce handicap, le mieux est de se tourner vers un contrat spécialisé de type mutuelle senior ALD. Plus communément, certains postes de dépenses sont soumis à un délai de carence. Jusqu’à ce que cette période soit écoulée, le retraité est obligé de payer lui-même tous les frais engagés. L’assuré a intérêt à se tourner vers un contrat qui n’inclut pas ce genre de limitation, au moins sur les postes où il présente des besoins de santé prioritaires.

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