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La banque et l’enquête client-mystère

De nos jours, il existe plusieurs métiers qui permettent d’arrondir la fin du mois. Si on ne veut pas exercer des emplois à temps partiel directement en ligne, on peut toujours devenir un enquêteur client mystère surtout si on aime l’espionnage. Cette fois pour la bonne cause. En effet, ce type d’emploi consiste à vérifier discrètement la qualité d’un produit, d’un service et autres afin de bien déterminer les véritables besoins des consommateurs. Ce sont alors, les entreprises qui ont en le plus besoin. On peut devenir un client mystère en s’inscrivant sur des plateformes en ligne. Ceci afin de bénéficier de nombreux avantages notamment la bonne gestion de son temps de travail, ses horaires, etc. Les sociétés exerçant dans tous les secteurs d’activités comme les banques, peuvent faire appel à des « enquêteurs » de ce genre.

L’origine du métier

L’enquête client mystère n’est pas une nouveauté qui a vu le jour en l’an 2000. En effet, dans les années 90, ce type d’emploi s’est largement généralisé en France bien qu’on a utilisé cette méthode depuis les années 30. Quand les inspecteurs du guide Michelin faisaient leur travail d’analyse sur la qualité et l’accueil d’un commerce précis. Ce sont les Etats-Unis qui ont adopté ce concept dans les années 40 à commencer par les banques. Ces dernières envoyaient alors des faux clients dans leurs propres agences. Ceci afin de prendre note de tout le déroulement des dépôts d’argent en liquide. Le but était de savoir si le personnel de caisse faisait une faute dans son travail ou non. De plus en plus d’entreprise exerçant dans différents secteurs ont alors eu recours à cette pratique. En tout cas, celles qui souhaitaient avoir faire une évaluation de leurs équipes et leur réseau.

L’enquête client-mystère d’aujourd’hui

De nos jours, l’enquête client-mystère se fait par la visite d’un point de vente précis pour faire une évaluation de l’accueil, de la réponse aux demandes des clients et autres. Que l’entreprise soit spécialisée dans le tourisme, dans le commerce en détail, dans la vente automobile, du transport, et autres, elle fait appel à des clients mystères. Les banques n’en sont pas une exception. Depuis le lancement du référentiel Marianne en 2007, les services publics sont même évalués. Il est possible de maîtriser cette technique si on veut prendre des mesures efficacement sans parler de la facilité de l’obtention d’informations essentielles. Il est effectivement évident que l’enquête de satisfaction ne puisse pas atteindre le niveau adapté et peut même nécessiter plus de coûts.

Les démarches à suivre

Avant que l’on fasse appel à un client mystère pour évaluer ses produits et services, l’idéal serait d’abord de bien déterminer la problématique qu’il faudra résoudre et l’objectif même de l’enquête. Ceci afin de ne pas perdre inutilement du temps et de l’argent. Il est aussi indispensable de bien identifier les indicateurs qu’il faudra mesurer. Le but de cette démarche est d’avoir plus de précision sur l’écart entre la situation sur terrain et les objectifs. Il faudra également bien définir les seuils de conformité une fois que tous les indicateurs seront déterminés puis validés.

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